La Micronutrition pour tous !
Après avoir eu la chance de participer à une formation sur la Micronutrition auprès de Denis Riché au château de Candie à Chambéry, je vais m’efforcer de vous restituer de manière claire et concise ce que j’ai assimilé, digéré, et intégré !
Petite présentation de Denis Riché :
Homme plein d’humour et doté d’une réactivité exceptionnelle, nous a transporté au cœur des cellules et de ce qui s’y passe.
Denis Riché a d’abords pratiqué le sport à haut niveau mais sans atteindre une renommée importante. Il a joué au handball en nationale 1 de 1978 à 1987. Il était à l’époque le plus jeune gardien opérant en Nationale et a participé à plusieurs stages en équipe de France juniors. En parallèle, il suit des études très poussées dans le domaine de la physiologie et de la nutrition. Après un bac D, un Deug de biologie et une licence de Biochimie, il suit une maîtrise en physiologie (option nutrition) puis un DEA de nutrition et enfin un doctorat avec thèse d’état.
En 1990, il fonde la revue Sport et Vie et publie son premier ouvrage de diététique sportive : équilibre nutritionnel des sports d’endurance.
Ce qui me semble important de dire sur la Micronutrition :
S’alimenter c’est complexe mais naturel à la fois, on constitue son assiette chaque jour un peu en fonction de ses besoins, et aussi beaucoup en fonction de ses envies.
S’alimenter c’est savoir choisir ce qui va nourrir au mieux nos cellules et permettre donc à notre corps d’être capable de réagir face aux contraintes que l’on lui impose, quelles soient sportives, cérébrales, ou autres.
En tant que sportif, on pense à l’entrainement, et à l’optimisation de celui-ci, mais revenons à la source même de ce qui devrait en premier lieu nous alerter:
- le contenu de notre assiette ! il va conditionner notre état physique et mental, et peut-être une des réponses à une meilleure tolérance aux agressions extérieures et au stress oxydatif.
Un sportif de haut niveau, ou un simple coureur, voit la destruction des molécules, plus précisément des globules rouges lui tomber dessus, enfin en réalité il ne le voit pas ! et n’en a pas conscience.
A cela, on va ajouter les turbulences respiratoires et circulatoires, et le syndrome inflammatoire.
Il faut savoir que le repos, ne changera rien et ne suffira pas à la reconstruction de vos cellules endommagée et n’aura pas une action salvatrice sur le syndrome inflammatoire qui s’installe :
je peux vous donner l’exemple de tout ce qui va terminer par » ite » : cystite, périostite, sinusite ! et oui les troubles orl en font partie et j’en passe …
- Rajoutons à cela l’effondrement de la coenzyme Q10 durant l’effort, rappelons que la Q10 est naturellement présente dans toutes nos cellules et participe au transport de l’énergie cellulaire. Je continue ? vous n’avez pas peur ?
Je continue donc :
Parlons des radicaux libres en production :
Être à VO2 max entraine une augmentation de la production des radicaux libres, consommer de l’oxygène durant l’effort n’est pas suffisant, durant l’effort, nous sommes exposés à : l’environnement, les UV, la pollution, le stress de l’effort. Les protéines s’oxydent, conséquence directe « antigène ou corps étranger » qui entraine une réponse « inflammatoire dans le corps »
Petit rappel sur la VO2 max :La consommation maximale d’oxygène ou VO2max – terme-symbole indifféremment masculin ou féminin, dont le « V » est en principe surmonté d’un point afin de signifier qu’il s’agit d’un débit –, est le volume maximal d’oxygène qu’un organisme aérobie en général ou le sujet humain en particulier peut consommer par unité de temps lors d’un exercice dynamique aérobie maximal.
Les protéines s’oxydent, conséquence directe « antigène ou corps étrange » qui entraine une réponse « inflammatoire dans le corps »
À long terme, on peut parler de pathologies lourdes liées directement à toutes ses réactions physiologiques.
Vous devez vous demander mais alors que faire ? nous sommes exposés au stress oxydatif, aux contraintes de l’entrainement, au déficit de son propre corps qui doit s’adapter, et qui parfois à pour réponse adaptative un syndrome inflammatoire.
Il faut vous complémenter, et ne pas croire que le seul contenu de votre assiette, riche en légumes, céréales et protéines, va suffire à combler le déficit que vous subissez durant l’effort.
Il faut rechercher d’un point de vue biologique quels sont les déficits sanguins que vous subissez, sélénium ? magnésium ? ferritine ?
Et il faut répondre à ces derniers de manière à ne pas mettre notre corps en souffrance durant l’effort.
Votre alimentation ne suffira pas, si celle-ci n’est déjà pas riche en oligoéléments et suffisante en termes de ration par rapport à votre rythme quotidien, je vous laisse imaginer les conséquences à long terme sur votre corps.
S’alimenter est la base même, savoir évaluer d’une manière biologique ce qui se passe dans votre corps est la suite logique, adaptez-vous, soyez réactif et vigilant !
Et lisez ce livre, c’est une merveille : Micronutrition du sport et de la vie
Micronutrition, santé et performance
La micronutrition est une discipline récente qui consiste à identifier et satisfaire les besoins nutritionnels de l’individu. Elle permet de calculer les apports nutritionnels optimaux en vue du fonctionnement harmonieux de l’organisme (la santé) et d’une meilleure réponse à l’entraînement (la performance). Les carences en certains nutriments peuvent provoquer des troubles fonctionnels de l’organisme. Plus ces déficits, déséquilibres et intolérances sont importants, plus les répercussions fonctionnelles ou cliniques (tendinites, etc.) seront considérables. La micronutrition, en palliant ces carences, permet d’atteindre un état de fonctionnement optimal de l’organisme.
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Des pistes de réflexion pour penser d’une façon différente au contenu de mon assiette afin de pouvoir faire mon petit sport, préserver ma santé d’aujourd’hui et de demain. Merci. Me voilà lancée dans la recherche d’informations concernant le stress oxydatif, la notion de Q10 et de radicaux libres.
Merci Madame !
merci pour ce commentaire très sympa et bravo pour la qualité de ce site. Bonne continuation et peut-être rendez-vous sur mon nouveau D.U., à Evry, à partir de la rentrée prochaine, coordonnées avec le Pr Véronique Billat et en partenariat avec l’IEDM : « nutrition, micronutrition, santé et performance ». Bonne journée.
Je vais m’y atteler à ces deux ouvrages, et agrémenter ma bibliothèques, je vais me régaler ! Nos cellules on besoin pour vivre de protéines et de sucres pour l’énergie, mais ma grande question c’est » quant on ne supporte plus le sucre les fructoses suffisent à nourrir nos cellules ? « ..et le manque d’affection et d’amour est souvent remplacé par le SUCRE qui est quand même à ce jour responsable de beaucoup de pathologies …Je vais sans doute trouver mes réponses dans vos livres .. merci à vous de l’avoir écrit !